» On voyage autour du monde à la recherche de quelque chose et on rentre chez soi pour le trouver » George Moore

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Parce que toutes les bonnes choses ont une fin…

Parce que toutes les bonnes choses ont une fin, notre tour du monde se termine…

10 mois passés sur les routes, plus de 106 000 kms parcourus et 15 pays traversés. Ce fut une aventure extraordinaire dont les mots nous manquent pour décrire ce que nous avons vécu et ressenti. Cette année passée fut riche en découvertes, apprentissages et belles rencontres. Mais par où commencer pour raconter ce périple incroyable?

Nos 3 pays coup de coeur:

Nous avons apprécié chaque jour de cette aventure, et chaque pays… Cependant, 3 nous ont particulièrement touchés.

La Birmanie… pour les sourires et la gentillesse des locaux avec qui nous avons passé des moments formidables; ainsi que pour la ferveur religieuse et les monuments incroyables. Un pays exceptionnel, à peine ouvert au tourisme qu’il faut découvrir dès que possible!

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La Bolivie… pour ses paysages à couper le souffle et ses réserves qui regorgent de trésors de la nature. Des séjours en amazonie, au salar d’Uyuni et au Sud Lipez innoubliables dans un esprit d’aventure et un retour aux sources.

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La Nouvelle-Zélande… certainement un des pays les plus diversifiés au monde, si développé et pourtant si proche de la nature avec des paysages de plages, lacs, montagnes incroyables et surtout de magnifiques rencontres avec la faune locale.

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Les endroits à ne pas manquer dans le monde:

Des animaux incroyables:

Pendant ce tour du monde nous avons eu l’occasion d’approcher de nombreux animaux dans leur milieu naturel. Ces rencontres nous ont extrêmement marqués et touchés surtout aux causes environnementales.

Les belles rencontres du voyage:

Parce qu’un voyage réussi c’est avant tout de belles rencontres, nous remercions toutes ces personnes fantastiques qui ont croisé nos routes et rendu notre aventure si enrichissante.

Le budget:

Nous avons réussi à respecter notre budget, et dépensé 39000 euros contre 40000 prévus. Voici le détail des coûts, les dépenses journalières par personne et par pays et la répartition des postes de dépenses.

 En espérant repartir pour de nouvelles aventures….

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La Chine en quelques mots

Quelques chiffres :

Jours passés : 28

Nuits : 23 à l’hôtel, 4 en couchsurfing

Kms parcourus en avion: 7000

Kms parcourus en train: 2340

Kms pacourus en bus: 200

Kms parcourus en bateau: 124

 

Nos meilleurs moments :

  • Randonner sur la muraille de Chine non rénovée, loin des hordes de touristes
  • Observer les bébés Pandas jouer, un vrai bonheur
  • Se gaver de délicieux sushis à Hong Kong
  • Sur le pic Victoria à Hong Kong observer la ville briller de mille feux
  • Se promener sur le bund à Shanghai
  • Boire un excellent thé au jasmin dans une maison traditionnelle à Suzhou
  • Suivre les pelerins sur Bakhor street au Tibet
  • Dévorer un hot pot japonais où nous faisions cuire nous même les ingrédients

Ce que nous avons préféré :

  • Le potala
  • La cité interdite
  • La muraille de Chine
  • La réserve naturelle de Pandas à Chengdu

Ce que nous n’avons pas aimé :

  • La foule au Bouddhas le plus grand du monde, un cauchemard
  • La pollution
  • Le monde
  • Les prix exhorbitants
  • Le climat brumeux et pluvieux
  • La barrière de la langue

Nos pires moments :

  • Voyager en deuxième classe pendant 20h avec des locaux bruyants
  • Les crachats incessants des locaux dans la rue
  • Faire la queue serrés comme des sardines pour voir le Bouddhas le plus grand du monde
  • Se perdre souvent par manque d’indications en anglais

Le budget :

Sur toute la Chine nous avons économisé 8%. Cela grace à des dépenses moins élevées que prévu au Tibet et à Hong Kong. Par contre cela reste une destination extrèmement chère: prix des logements exhorbitants dans les grandes villes, tour organisé chers au Tibet…

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La grande muraille

6000 km de long, 2000 ans d’existence, quel beau témoignage de l’histoire. C’est le premier empereur Qin Shi Huang qui nous a laissé ce magnifique monument. Sans lui, ni muraille, ni armée de terre. Quel batisseur ! Le mur aura subit de nombreuses restaurations et agrandissements jusqu’au 17ème siècle et des centaines de milliers de personnes y auront laissé leur vie. Il servait de bouclier face aux peuples envahisseurs du nord. En réalité il s’est montré peu efficace.

Dernière étape de ce tour du monde, nous finissons en beauté par un petit trek sur 3km de mur. Nous laissons le site de Badaling aux groupes de chinois, pour découvrir celui de Mutianyu. Nous sommes subjugués par les paysages de montagnes et cette muraille sinueuse sur la crète qui se perd dans la brume. C’est magnifique !

En courageux, Stéphane quitte les sentiers battus pour affronter la partie sauvage du mur. Ici, les touristes ne s’aventurent pas. C’est donc seul qu’il gravit les pentes abruptes menant aux derniers corps de garde.

 

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Pékin – La cité interdite

 

Pour la dernière étape de ce voyage, nous découvrons Pékin. Nous logeons dans le quartier des Hutongs, aux maisons basses traditionnelles. Ici règnent les boutiques et petits cafés sympas. Les balades sont forts agréables.

Nous débarquons sur  la place tiananmen, haut lieux de l’histoire où se sont déroulées les manifestations étudiantes de 1989 à la fin tragique. Ici trone le portrait de Mao bien gardé.

 

Cette place débouche sur la magnifique cité interdite, construite par les Mings au 15ème siècle. Nous sommes impressionnés par cette ville dans la ville à la taille colossale. Notre arrivée se fait en longeant la muraille et les douves.

 

L’entrée est gigantesque, avec des murs épais de plusieurs dizaines de mètres ainsi que des portes colossales.

Les différentes cours intérieures sont immenses et magnifique.

Les batiments imperiaux se succèdent.

Les locaux prennent plaisir à se costumer pour revivre la belle époque.

Les ruelles sont nombreuses.

 

Les jardins impériaux sont tout simplement à couper le souffle.

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Le désespoir des tibetains

Lors des merveilleuses visites de ces sites sacrés, nous nous sommes rendus compte de l’importance énorme de la religion dans cette région. La majorité des croyants allant même jusqu’à dire qu’ils seraient prêts à mourir s’ils avaient la chance de rencontrer le Dalaï lama. Quand on pense à Lhassa, on revoie les images magiques du film 7 ans au Tibet, et on plonge dans ce décor incomparable d’effervescence religieuse. Aujourd’hui les choses ont bien changées. Nous imaginions Lhassa sereine, historique et minuscule, un village dans les montagnes. Pas du tout ! Aujourd’hui Lhassa c’est 600000 habitants dont plus de la moitié sont chinois. Ces derniers ont défiguré la ville, avec des constructions gigantesques de type communiste, grandes avenues notamment au pied du potala… Heureusement le quartier historique demeure, mais l’avenir du Tibet penche plutôt du coté de l’industrialisation de masse. En 1959, quand les chinois ont décidé d’intégrer le Tibet à leur territoire, ils ont coupé court à l’essor de cette culture si riche. Le Dalaï lama a du fuir en Inde pour sauver sa vie, des milliers de tibétains l’ont suivi. Les monastères ont été détruits, pillés. Le nombre de moines a été cruellement réduit.  Aujourd’hui les tibetains sont chinois mais n’ont pas les mêmes droits. Ils n’ont pas de passeport et sont prisonniers. Tout le pays et notamment les monastères sont aux mains de l’armée. Il n’y a qu’à ouvrir les yeux pour voir leur main de fer partout. Afin d’éviter les protestations de la population et immolations comme en 2008, des contrôles aux rayons X ont été installés dans toutes les rues du centre historique. D’ailleurs, rien que pour venir ici il nous aura fallu bien des complications administratives pour obtenir le permis tibétain en pas moins de deux semaines, et il est obligatoire de se déplacer avec un guide. Pour le gouvernement chinois le 14ème Dalaï lama est un imposteur, de plus il a reçu le prix Nobel de la paix et est soutenu par une partie de la communauté internationale. Mais d’ailleurs, où est la communauté internationale dans tout ça ? Ici, personne n’en parle. Et notre guide, bien sûr, n’abordera pas ces questions.

 

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7 jours au Tibet

Voilà nous y sommes !

Le « Tibet », « la terre des neiges » nous acceuille. C’est à plus de 3600m d’altitude que notre avion attérit. Dès notre arrivée nous sommes subjugués par les montagnes alentour, la chaîne de l’himalaya.

C’est dans ce décor magique que nous découvrons le quartier historique de Lhassa. Il s’agit de petites ruelles aux habitations traditionnelles de chaux blanche.

Notre hotel se situe au cœur du circuit de pélerinage, avec vue sur le potala !

Nous parcourons étonnés la rue de Barkhor, où tous les tibétains viennent ici en pélerinage. Autour du temple de Jokhang, lieu le plus sacré du Tibet, les nombreux pélerins sont ici en procession. Leurs costumes traditionnels nous éblouissent. Ils portent à la main un moulin à prière qu’ils agitent en permanence.

Certains se prosternent à terre à chaque pas, pour laver leurs pêchers.

Les personnes agées du coin répètent ce circuit jusqu’à 8h par jour, tous les jours. C’est dire si ici la ferveur religieuse est puissante.

Le temple de Jokhang est le plus ancien du Tibet, construit par le roi Songtsen Gampo au 7ème siècle. Selon la légende le roi jeta son anneau depuis le haut des montagnes.

Celui-ci tomba dans cette vallée, au centre du lac. Toute la cours se déplaca alors de l’ouest du Tibet vers Lhassa où le temple fut fondé sur le lac remblayé à l’aide de démons. Toutes ces légendes sont racontées sur de nombreuses fresques colorées dessinées avec minutie. A l’intérieur on ne compte plus les statues de Bouddhas ainsi que des nombreux Lamas (professeurs) et fondateurs des différentes branches du Boudhisme avec leurs disciples innombrables… On se perd vite dans ce labyrinthe de noms de personnes influantes. Surtout que toutes les statues sont les mêmes, et seul notre guide est capable de faire la différence entre tous ces personnages gràce à de petits symboles qui passent inaperçus à nos yeux étrangers. Sur le toit du temple la vue sur Lhassa et le Potala est fabuleuse.

Le roi Songtsen Gampo ne s’est pas arrêté là. Pour sa nouvelle capitale il lui fallait aussi un palais. Il fit donc construire au 7ème siècle sur la coline le palais du potala qui signifie « résidence de Bouddha ».

Le palais comporterait 9999 pièces. Car 10000 pièces était réservées aux divinités. Le palais subit de nombreuses destructions naturelles et abandons, pour être ensuite rénové par le Dalaï lama n°5 qui décida de s’y installer en 1645. C’est l’époque de la fin des rois, les Dalaï lamas deviennent chefs religieux et politiques. Les travaux de rénovations lui tenaient très à cœur et durèrent plus de 20 ans. Or, le Dalaï lama mourru avant la fin de la rénovation. En son hommage et selon ses ordres, son premier ministre fit croire au peuple que le le chef spirituel s’était retiré en méditation pendant 12 ans afin de finir les travaux. Quel scandale ! A la mort d’un Dalaï lama, les recherches pour trouver sa réincarnation sont complexes. L’ancien chef laisse de nombreux indices concernant le nom de l’élu ainsi que de ses parents, allant même jusqu’au nom du village. Ensuite, des tests sont mis en place où les « concurrents » doivent reconnaître les objets ayant appartenus à leur prédécesseur… après de longs mois de recherches et tests, le nouvel élu prend le pouvoir. C’est ainsi que le dalaï lama n°6 pris ses fonctions à la mort de son prédécesseur. Mais des familles de lamas importants s’y opposèrent afin d’accéder au pouvoir et remirent en question sa légitimité. Ils le chassèrent et trouvèrent sa réincarnation dans le Dalaï lama n°7 alors que celui-ci n’était même pas mort. Cette religion se disant pure, désintéressée, ayant renoncé à tout se dévoile en fait être un méandre de corruption et batailles politiques à l’image de toutes les religions de ce monde.

Quant au palais, il est magnifique. Les interminables escaliers menant au sommet sont magiques. Ils nous donnent beaucoup de fil à retordre, en effet à ces hauteurs nous sommes si essouflés. C’est pourtant magique de gravir ces marches sur les pas de l’histoire. On se croirait dans le film « 7 ans au Tibet ». La partie blanche du batiment est constituée des anciens appartements du Dalaï lama n°14 (exilé en Inde).

Quant à la partie rouge, elle constitue l’entité religieuse du bâtiment. Il s’agit d’un entrelas de chapelles.

La décoration est fort chargée et impressionnante : peintures et fresques murales, innombrables statues, bannières et tentures… L’escens est si fort qu’il nous prend le nez. Nous sommes subjugués par les tombeaux des anciens Dalaï lamas, il s’agit de structures massives pyramidales recouvertes de pierres précieuses. Malheureusement, les photos sont interdites dans l’enceinte. Nous gardons ces moments bien précieux tout au fond de notre cœur. D’en haut, la vue est magnifique. Les montagnes se découvrent entre les prières des pélerins qui flottent au vent.

 

Le soleil nous joue des tours. Il forme un halo plutot étrange.

Nous poursuivons par le Monastère de Drepung. C’est le plus ancien et plus sacré monastère du Tibet, fondé par Jamyang Chojevau 15ème siècle.

A la belle époque il abritait 7000 moines et était le plus grand monastère du monde. Il ne reste plus que 600 moines aujourd’hui. On vous laisse apprécier les dégats causés par la révolution culturelle. La sérénité du lieu nous envahie, tout est si calme et reposant.

Comme toujours les cerfs sont présents, grand symboles du Bouddhisme car se sont les premiers à avoir reçu l’enseignement de Bouddhas.

La grimpette est assez difficile dans les ruelles en pente, mais la vue et le lieu en valent largement la peine.

Les pelerins sont bien présents. Ici comme à Barkhor ils se prosternent, ayant même des bosses sur le front à force de taper la tête par terre. Ils offrent aussi beaucoup de beurre dans les nombreuses vasques à bougies. Nous sommes impressionnés de les voir porter un sceau de beurre de yak maison, et en mettre des cuillères dans toutes les vasques.

Ces offrandes feront que les lumières ne s’étteignent jamais et accompagnent les pélerins au bon endroit lors de leur voyage dans l’au delas. Les salles sont très colorées, plafonds en bois bleu, portes décorées dans les tons rouges…

Nous visitons en tout plus d’une vingtaine de chapelles. La salle la plus impressionnante restera la salle de prière immense. La bannière de la victoire est partout, Elle symbolise l’abandon par Bouddha des perturbations mentales, donc essentiel pour se concentrer et étudier les textes sacrés ici.

Nous avons aussi pu observer au sol des dessins en sable, effacés par le pas des pélerins, ce qui symbolise que rien n’est éternel. Ce dessin au sol annonce une cérémonie spéciale de bénédiction de statues de pélerins.

Nous avons la chance d’y assister. Dans la pénombre, des dizaines de moines récitent des mantras sacrés devant des centaines de statues alignées qui attendent leur bénédiction.

Le monastère de Sera était tout aussi interessant. Ici nous y decouvrons de merveilleuses sculptures de sable. Il faut une semaine entière et 4 moines pour réaliser une telle œuvre d’art. La précision et le talent sont déconcertants.

Dans la cours interieure, chaque après-midi les moines se livrent à de curieux débats. Les moines debouts posent les questions, ceux assis y répondent. Lorsque la réponse est fausse, le questionneur tape violemment dans sa main pour manifester son mécontentement. Nous avons trouvé cette méthode d’appentissage plutôt inhabituelle et violente. En effet, les sessions se déroulent dans un brouhaha du tonnerre et les questionneurs ne paraissent pas très aimables, allant jusqu’à fouetter les autres avec un chapelet. Selon le guide, ils s’amuseraient.

Nous visitons enfin le palais d’été, construit dans les années 50 comme résidence du 14ème Dalaï lama (actuel). Il ne put malheureusement en profiter que très peu, car il dû s’exiler en Inde. Ce lieu est donc très sacré pour les Tibetains, car il est le palais de leur leader perdu. Le parc est magnifique, comprenant de nombreux pavillons et jardins fleuris.

Au tibet nous avons fait une cure de Yack. Cet animal s’apparente à la famille des boeux. Ici il se déguste à toutes les sauces. Nous l’avons particulièrement apprécié dans une tarte et en raviolis vapeurs.

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Chengdu – Rencontre avec les pandas

Nous sommes venus à Chengdu parce que c’est la porte principale d’accès au Tibet, mais aussi parce que nous sommes fans de vie animale. Ici se trouve la plus grande réserve de pandas géants au monde. C’est dans une immense joie que nous avons passé une matinée en compagnie de ces ours trop mignons. Ils sont si choux. Ils paraissent avoir enfilé un petit costume de fourrure tout mimi. Les jeunes pandas sont les plus adorables. Ils sont très actifs. Ils grignotent goulument leurs bambous, et se livrent à de nombreux jeux entre eux. Ils se jetents les uns sur les autres, se mordillent les oreilles. Ils grimpent aux arbres avec une agilité déconcertante et sont inséparables. Une rencontre amusante et innoubliable !

La réserve abrite aussi des pandas roux ou petits pandas en totale liberté. Ils se nomment aussi pandas car comme les géants ils se nourrissent de bambou. En effet le mot panda en chinois signifie « qui se nourris de bambou ». Ces petits mammifères originaire de l’Himalaya ne sont pas de la même famille que les pandas géant mais sont proches du raton laveur ou de la belette. De plus les pandas roux sont l’emblême du système de navigation web « firefox ». Ils sont supers mignons avec leur fourrure rouge. Ils sont très rapides et joueurs, font des cabriolent et mangent parfois du potiron.

Dans les environs de Chengdu se trouve le plus grand Bouddhas au monde. Vieux de 1200 ans, il mesure 71m. 7m de largeur de tête, 28m de largeur d’épaule. Chacun de ses petits doigts de pied mesure 8,5m. C’est un site sacré en Chine. Nous avons découvert cela à notre plus grand désarois. Le Bouddhas est enclavé dans la roche. Pour l’apercevoir, pas d’autre choix que de faire 4h de queue interminable, sérrés comme des sardines. Nous décidons de renoncer lorsque nous rencontrons un groupe d’espagnols entassés dans cette cohue qui nous propose d’enjamber la barrière et d’éviter la queue. Nous n’hésitons pas, cela nous a sauvé 3h d’attente. La descente le long du petit escalier escarpé à flanc de falaise fut un calvaire.

Les personnes âgées et enfants n’avancaient pas et bloquaient le chemin. Les jeunes faisaient muraille afin de prendre des photos dans la descente. C’est à bout que nous arrivons finalement aux pieds du colosse. Quelle vue !

Les environs offrent aussi de beaux panoramas, notamment ce magnifique pont historique ! Ainsi qu’un marché aux poissons complètement improbable parmi les pagodes !

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Xian – L’armée de terre cuite

Nous attendions ce moment avec impatience, découvrir l’immense armée de terre de l’empereur Qin Shi Huang. Il s’est fait construire un tombeau immense à l’image de son règne. Cette armée est sensée l’aider à reigner aussi dans l’autre monde.

Nous sommes donc partis avec un tour organisé jusqu’à ce site incroyable. Ici, ce sont plus de 8000 soldats en terre cuite qui ont été découverts il y a à peine 50 ans par un paysan du coin. Très étonnant, il est là tous les jours pour signer des autographes.

 

Ces statues ont plus de 2000 ans. Il y a quatre modèle différents : les soldats d’infanterie, les archers, les officiers et les cavaliers.

Le plus incroyable, c’est que sur les 8000 soldats, aucun n’a le même visage. Il paraitrait que les artisans reproduisaient leur propre visage, puis ils étaient ensuite tués, d’où le nombre gigantesque d’ossements retrouvés autour du site. Nous avons été fascinés par les détails et la précisions avec lesquels ces œuvres ont été réalisées. Les armures sont bien sicelées. Et les coiffures très détaillées représentent toutes les minorités de la Chine. Une armée à image réelle.

Arrivés dans la tombe principale, ce sont 2000 soldats restaurés et debouts qui nous font face.

 

Nous sommes enchantés de cette découverte, même si la mise en scène dans ce hangard sans âme nous a beaucoup déçue.

Nous avons aussi visité la tombe de l’empereur Jingdi. Celui-ci possède un magnifique tombeau où tout a bien été préparé pour sa vie dans l’audelas. De nombreuses chambres ont été déterrées, à l’interieur plus de 50000 statues de terre cuite. Ici, pas d’armée, mais des milliers de petites concubines pour ne pas s’ennuyer dans l’autre monde. Chaque petit personnage était équipé de vêtements, et objets miniatures en tout genre. Aussi, des milliers d’animaux (cochons, poules, chèvres, vaches, chiens, chevaux). Toute une ferme reconstituée afin de ne manquer de rien.

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Le casse tête chinois

Voyager en Chine c’est un vrai casse-tête et ce n’est pas de tout repos. A notre grande surprise, absoluement personne ne parle anglais. Les stations de metro sont généralement cachées dans les centres commerciaux. Nous errions dans les rues à leur recherche. Et personne ne comprenait « metro », alors que pourtant c’est écris partout à l’intérieur des lignes. Nous avons aussi demandé un plan, qu’on nous a gentiment fourni en mandarin. Autant dire que c’était la grosse galère jusqu’à ce nous ayons pu nous en procurer un en anglais. Dans la rue, on essayait de se repérer, mais voilà à quoi ressemblent les panneaux.

L’achat des nombreux billets de train pour la suite de notre voyage fut fastidieux. Avant d’arriver au comptoir, au moins 30 personnes devant nous. Tout le monde essayait de doubler, c’était l’anarchie. Le problème c’est qu’en Chine on ne peut pas faire affront à quelqu’un en lui disant ouvertement de faire la queue comme tout le monde, et on ne peut pas non plus s’énerver. Par contre, pas de problème pour manquer de respect et doubler sournoisement. Donc pour éviter cela, les gens s’agglutienent les uns aux autres, se marchent dessus pour ne pas laisser passer les autres. Après 30 minutes d’attente dans ces conditions, s’en était trop pour nous. Alexandra n ‘a pas pu s’empecher de faire un scandale, taper dans le dos des malautrus et les renvoyer à l’arrière en faisant des signes. Ils n’étaient pas contents et vociféraient, mais ils ont fini par dégager. Au moment de passer au guichet, un homme passait son bras au dessus de nous pour glisser son argent par le trou… Nous avons fait blocus et jeté nos passeports dans le trou alors que la cliente précédente n’avait pas encore fini. Il fallait indiquer au vendeur le nom des villes en mandarin et montrer la date sur le calendrier. A cause du premier mai tous les meilleurs trains étaient complets. Il ne restait plus que les horaires de milieu de nuit, ou des sièges sans couchette. Les vendeurs étaient exaspérés d’avoir à faire à des étrangers.

A l’aéroport, même scénario. Pour enregistrer les bagages, anarchie totale. Tout le monde doublait. Alexandra avait trouvé le moyen pour arrêter cela, mettre en travers notre chariot, ainsi impossible de passer. Cela à fonctionné un moment, jusqu’ ce qu’une femme enjambe le chariot, et tomba sur nos bagages. Pour se mettre devant nous, comme si de rien n’était. Nouveau scandale, on vous passe les détails.

On trouvait que le RER parisien c’était la guerre. Ca c’était avant notre visite de Shanghai. Il est vrai, ici c’est neuf et propre, mais ca s’arrete là. Quand les portes s’ouvrent, tout le monde rentre dans le wagon sans laisser sortir les voyageurs. Les combats commencent alors. Nous avons du donner un sacré nombre de coups de coudes, choqués au départ, cela venait naturellement ensuite. Instinct de survie. Nous avons été choqués par l’esprit individualiste qui règne ici.

Autre registre bien différent mais tout aussi ennuyeux, la propreté. Partout, on entend à longueur de journée les gens se racler la gorge et cracher. C’est si fort, insistant et non naturel, que nous sommes obligés de nous retourner à chaque fois, soit toutes les minutes. Nous n’avons pas compris cette culture, qui pousse les gens à aller chercher de toutes leurs forces leur muccus au fond de la george jusqu’à ce que quelque chose sorte. Pareil pour les rots, naturels ici. Alexandra a même fait l’expérience de roter bien fort dans la rue à plusieurs reprises, absoluement personne n’y prete attention. C’était hilarant.

Ici les enfants en bas age se promènent cul nu, avec un pantalon avec une enorme fante. Nous trouvons cela peu hygiénique car ils s’assoient partout et peuvent attraper des maladies. L’objectif de cet astucieux vetement est de se soulager quand ils le veulent. Le parent soulève alors son enfant au dessus du sol ou d’une poubelle, puis l’égoutte. Ce qui nous a surtout choqué c’est que ces scènes se déroulaient devant les toilettes publiques. Pourquoi ne pas faire quelques mètres jusqu’aux toillettes ?

Nous avons pris deux trains de nuit pour traverser la Chine, ce fut des expériences interessantes. Le premier fut en couchettes mixtes, soient deux fois trois couchettes superposées ouvertes sur un couloir passant. Ce fut un cauchemard. Il y avait sur la petite table une bassine où nos compagnons de voyage n’hésitaient pas à cracher. Ils avaient emporté avec eux des os de poulet bien gras qu’ils grignottaient avec les doigts. Et leurs enfants très mals élevés se jetaient sur nous quand nous dormions…

Le deuxième train fut bien plus agréable : couchettes première classe, compartiement de quatre fermé, et une prise de courrant ! Gros bémol, les draps n’avaient pas été changés.

En traversant le pays en train, nous nous sommes rendus compte de l’immensité du territoire et de son développement effreiné. Des villes tentaculaires de plusieurs millions d’habitants se succèdent. Partout des batiments en construction, des rivières coupées, des ponts naissants, des usines… Depuis trois semaines dans ce pays nous n’avons jamais vu ni le ciel, ni le soleil. Le développement industriel frénétique de la Chine nous effraye. Tout le monde sait bien que ce pays compte plus d’un milliard d’habitants. Mais c’est uniquement en voyant ces villes démesurées et cette population grouillante que nous nous rendons vraiment compte de ce que signifie ce chiffre.

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